Vos questions - nos réponses

Cette page répond aux questions qui ont été posées lors des événements de concertation, et par le biais du formulaire de contact. Une autre page répond aux questions générales sur l’énergie solaire.

Le projet contribue activement à l’atteinte des objectifs de développement des énergies renouvelables des communes, de la communauté de communes, du département et du pays. Il permettra d’approvisionner le territoire en énergie verte, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Les retombées fiscales annuelles générées par le projet permettront aux communes de financer des projets pour le territoire, bénéficiant directement aux habitants.

En complément, RWE prévoit la mise en place d’un fond régional abondé à hauteur de 2 000 euros par an par megawatt installé d’installations renouvelables. Ce fond pourra financer des initiatives contribuant à la transition écologique (rénovation énergétique, mobilités décarbonnées, etc.). 

Contrairement aux idées reçues, il n’existe pas d’impact systématiquement négatif des projets de production d’énergie renouvelables sur les prix de l’immobilier. Une étude de cas a été menée par l’ADEME à ce sujet dans le cas de l’éolien, relevant un impact nul dans 90% des cas entre l’implantation d’un parc éolien et les prix de l’immobilier à proximité. Cette étude est consultable sur le site de l’ADEME.

L’une des inquiétudes associées à l’utilisation des panneaux solaires concerne la santé, en particulier l’exposition aux ondes électromagnétiques. Le seuil réglementaire maximal établi pour les particuliers est de 83 microteslas (μT). Cependant, il est important de noter que les panneaux photovoltaïques n’émettent que de faibles niveaux d’ondes électromagnétiques. À une distance d’un mètre d’un module photovoltaïque, l’exposition se situe au niveau naturel du champ terrestre, qui est d’environ 45 µT en France. À proximité d’un onduleur, ce champ peut atteindre 50 μT, comparable à celui émis par un lave-linge ou un four allumé selon l’INERIS (Institut national de l’environnement et des risques). Ces niveaux restent largement inférieurs aux normes de sécurité établies. Par conséquent, il n’y a pas de risque pour la santé humaine ou animale.

En outre, une centrale solaire participe à réduire les émissions carbone et ne nécessite d’aucun produit phytosanitaire pour l’entretien du terrain. Cela permet d’améliorer, à long terme, la qualité de l’air.

Pour des raisons de sécurité des biens et des personnes, une clôture entourera les parcelles concernées par le projet. Si la grande faune ne pourra a priori pas circuler à l’intérieur du parc photovoltaïque, les lisières respectées par rapport aux zones boisées à proximité favoriseront la circulation et l’alimentation de ces espèces.

Quant à la petite faune, elle pourra continuer de circuler via des passages dédiés dans la clôture : les petits mammifères, les reptiles ou encore les insectes pourront donc continuer de circuler librement au sein et autour des parcelles.

Enfin, les haies mises en place autour des parcelles auront une vocation paysagères, mais aussi environnementale à travers un choix d’essences favorables à la faune et à la flore locale. 

Dès leur plantation en phase chantier et jusqu’au démantèlement du parc, les haies entourant le projet et leur entretien sont sous la responsabilité de RWE France Renouvelables, en tant que maître d’oeuvre puis en tant qu’exploitant.

Grâce à de nombreux échanges avec les riverains du site d’implantation du projet, RWE a convenu d’un recul d’une vingtaine de mètres minimum entre les limites cadastrales des habitations et les haies entourant le projet. Derrière ces haies se succèderont, dans cet ordre, la clôture, les pistes périphériques adaptées au SDIS, des zones de dégagement, et enfin les premières rangées de panneaux, près de 10 mètres derrière la haie. Ainsi, bien qu’il n’existe aucune obligation légale en la matière, RWE a pu adapter l’implantation du projet aux souhaits des riverains et trouver en concertation avec le territoire des solutions d’intégration paysagère adaptées.

Les panneaux déployés dans le cadre du projet font l’objet d’un traitement anti-réfléchissant limitant les reflets du soleil aux alentours. En outre, les haies paysagères entourant le projet et les massifs forestiers à proximité limiteront les co-visibilités et éviteront toute forme d’éblouissement.

Un panneau solaire n’est pas bruyant lorsqu’il produit de l’électricité. Seules des locaux techniques spécifiques implantés à plusieurs dizaines de mètres des habitations sont susceptibles d’émettre un léger grésillement, imperceptible depuis les habitations et voiries proches. Le projet n’a donc aucun impact sonore.

L’ensemble des tables de panneaux seront orientées vers le sud. Dans le cas où le terrain serait en pente vers le nord, un espacement plus important d’une table à l’autre pourra être retenu afin d’éviter que des tables ne se retrouvent à l’ombre des suivantes.

Le chantier d’installation d’un parc photovoltaïque au sol nécessite 6 à 8 mois de travaux au total. Cependant, les travaux peuvent être reportés ou interrompus afin de ne pas perturber certaines espèces faunistiques ou floristiques. Aussi, il peut s’écouler entre un et deux ans entre le lancement du chantier et son achèvement en tenant compte de ces interruptions.

Le chantier d’une installation photovoltaïque nécessite très peu de génie civil, et donc un nombre très limité de passages sur les routes à proximité du projet. Ainsi, la fréquence de passage de camions sur et à proximité du site ne dépasse pas 5 à 6 camions par semaine au plus fort de l’activité. Dans la mesure du possible et en concertation avec les communes d’implantation, un accès au site par l’est sera favorisé évitant la traversée du hameau du Piolay .